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Les tribulations de nous à Séoul
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11 novembre 2007

Seoraksan

DSC03176Sur la recommandation d'amis, nous sommes partis vendredi soir avec Eugénie et Maëlys visiter le parc national de Seoraksan. Départ en bus à 19PM pour 4h, direction la station balnéaire de Shoksou sur la côte est du pays. Arrivés sur place à 23h, nous trouvons une chambre dans un motel sans âme et finissons la soirée entre les programmes télévisés coréens et la rentabilisation d'un jeu de carte acheté à la gare.
Après une bonne nuit de sommeil, à 3 dans un lit double, nous nous levons à 5h45 pour pouvoir voir le lever du soleil sur les montagnes. Une fois dans le parc national, nous nous dirigeons donc vers le cable car pour monter au premier sommet. Nous arrivons trop tard pour le lever du soleil; qu'importe nous arrivons tout de même à sentir se lever le vent et DSC03233à voir se lever la vague humaine de touristes-randonneurs prêts à affronter la montagne coréenne.
Nous redescendons visiter un temple et un Bouddha jovial avant d'affronter le gros de la balade: l'ascension d'un sommet très escarpé et très célèbre qui se fait à l'aide d'escaliers en ferraille et interminables à flan de montagne. Mon vertige ne m'a pas aidé, mais la vue en valait la peine: un grand bol d'air frais.
La redescente s'est averée sportive, mais pour d'autres raisons. La foule séoulite et la cohue métropolite, le coréen cherche à la fuir; mais en groupe organisé. En plus des gamins criant apaaaaaaaa ou omaaaaaaaa pour appeler qui leur père, qui leur mère, des retraités joviaux, les chemins étaient maintenant DSC03223infestés de membres du CE de Samsung ou de Hyundai (*) où de l'amicale des joyeux marcheurs du district sud de Cheonggu. On se serait parfois cru dans le métro à l'heure de pointe...
Nous fuyons donc la marée humaine pour nous refugier d'abord dans un troquet puis sur le bord d'une rivière, outrepassant outrageusement la sacrosainte règle de randonnée coréenne de ne jamais sortir des sentiers battus.
Nous reprenons notre chemin vers l'autre curiosité locale qu'est une grotte à flanc de montagne en altitude, accessible uniquement par ces mêmes escaliers DSC03203rouillés. Bien que déconseillée par des camarades de classe croisés sur la route, nous nous y rendons tout de même. Une fois là-haut, la vue est à couper le souffle. Il s'agit en fait d'un petit temple bouddhiste avec des moines répétants leurs prières. Dépaysant, mais un peu trop dur pour mon vertige! Vue superbe.

Nous reprenons ensuite le bus de 18PM pour Séoul. Après une semaine entre DMZ, l'île de Jeju et Soraksan, qui m'ont fait un bien fou en me permettant de sortir de la ville, de profiter du pays, etc, je suis maintenant reparti pour le dernier mois à Séoul. Bonne soirée à vous, demain c'est l'ambassador day, où les étudiants internationaux font des stands pour representer et promouvoir leur pays, on vous racontera.

(*) On prononce Hyundé (휸대) en fait. Combien d'entre vous prononcent "Hyundaï", persuadés de faire plus asiatique? ah ah, petits malins!

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Commentaires
S
Profites mon ami profites...imagines seulement que je n'ai pas une fenetre dans mon bureau de 10 m² où nous sommes 4 !<br /> Biz
E
Tu as juste oublié de préciser que les coréens sont équipés des pieds à la tête. A les voir, on pourrait penser qu'ils s'appretent à faire l'Everest en 4 heures, vu tout le matériel qu'ils trimballent. Or, ils perdent toute crédibilité quand on les voit habillés comme ça, poussant une poussette, dans les escaliers rouillés, les mêmes que ceux qui sont dans le métro, pour accéder au sommet de la montagne...
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